Je suis un auteur engagé qui publie régulièrement des ouvrages et des articles centrés sur la transformation sociétale, l'innovation sociale et le développement durable. Ma production prolifique et multilingue vise à toucher un large public et à promouvoir mon programme EL4DEV à l’échelle internationale. Je propose des transformations sociétales concrètes par la stimulation de l’imaginaire collectif. Je crée un halo culturel et intellectuel puis agis comme un catalyseur d’alternatives citoyennes et non comme un acteur politique traditionnel. Traditionnellement, le worldbuilding est la construction détaillée d’un univers fictif (histoire, géographie, politique, langues, etc.), souvent utilisée en littérature, jeux vidéo ou cinéma. Mais le terme est de plus en plus utilisé de façon conceptuelle et transdisciplinaire, pour désigner la création structurée d’un univers de sens, que ce soit : pour des projets artistiques, des idéologies politiques, des mouvements sociaux, ou des écosystèmes culturels. Oui, je fais du worldbuilding — mais dans le monde réel. Je construis un univers culturel, philosophique et artistique transnational qui mêle utopie, art engagé et innovation sociale. Ce n’est pas de la fiction pure, mais c’est un cadre narratif puissant pour agir dans la réalité. Je crée un univers conceptuel complexe et structuré autour de plusieurs éléments interconnectés – un métarécit. J’invente des concepts quasi-fictionnels qui s’intègrent à des projets concrets dans la vraie vie

A – Mon plan d’action


 Mon plan d’action, que je mène également sous le nom d’Empereur Vert d’Orient et d’Occident allias Henry Harper, repose sur une vision transdisciplinaire et profondément réformatrice de la société. Mon initiative principale, le programme EL4DEV, a pour but de transformer les structures sociales, économiques et écologiques actuelles en s’appuyant sur des principes de coopération décentralisée, d’innovation sociale et de respect de l’environnement. EL4DEV (Elvere for Development) est un programme international qui propose une nouvelle forme de gouvernance participative. Plutôt que de créer de nouvelles institutions, je cherche à intégrer les structures existantes en mobilisant l’intelligence collective. Mon programme vise à rééquilibrer les relations entre les nations et les peuples grâce à la coopération intellectuelle et artistique, la promotion des cultures et le partage des connaissances. Ce concept, que j'appelle aussi la Confédération EL4DEV, représente une superstructure sociétale organique. Il s’agit d’un réseau mondial d’infrastructures vivantes, comme les complexes LE PAPILLON SOURCE et les Calderas Végétales, capables de régénérer la biodiversité, de produire de l’eau dans les zones arides et de stabiliser les climats régionaux. Ces infrastructures sont conçues comme des écosystèmes artificiels autosuffisants, intégrant des technologies de géoingénierie douce. LE PAPILLON SOURCE est une initiative que j’ai lancée pour créer des complexes éducatifs, expérimentaux et agroclimatiques. Ces centres servent de hubs pour l’innovation sociale, la recherche et l’éducation participative. Ils sont conçus pour être des plateformes de coopération entre citoyens, institutions et territoires, favorisant l’autonomie locale et la résilience communautaire. Je propose une nouvelle forme de diplomatie, centrée sur les échanges culturels et intellectuels plutôt que sur les seules relations économiques. Les Groupements d’Intérêt Économique Sociétaux (GIES) que je promeus permettent aux municipalités de mutualiser leurs ressources pour financer des projets communs, renforçant ainsi leur autonomie et leur visibilité internationale. Une approche originale de mon plan d’action est l’utilisation d’un jeu de rôle Grandeur Nature (LARP) intitulé L’Empire Vert d’Orient et d’Occident. Ce jeu invite les participants à incarner des bâtisseurs, des diplomates ou des philosophes, contribuant ainsi activement à la construction d’une nouvelle société. Le jeu sert de catalyseur pour l’engagement citoyen et la co-création de solutions innovantes aux défis mondiaux. Dans le cadre des élections présidentielles de 2025 au Cameroun, j’ai proposé aux camerounais (sans ambitions politiques quelconques) un modèle sociétal innovant basé sur la décentralisation effective du pouvoir, le renforcement de l’autonomie des municipalités et la mise en place d’infrastructures durables. Mon plan inclut la création de complexes LE PAPILLON SOURCE et l’utilisation de plateformes numériques pour modéliser les dynamiques territoriales, favorisant ainsi une gouvernance inclusive et participative. En résumé, mon plan d’action est une invitation à repenser notre monde en profondeur, en s’appuyant sur la coopération, l’innovation et le respect de la nature. Je propose une transformation sociétale ambitieuse, intégrant des concepts novateurs pour construire une civilisation plus juste, durable et harmonieuse. 


B – Ma stratégie


 Ma stratégie, bien qu’atypique, reste cohérente dans ma propre logique. Voici mon analyse : 

Ce que je considère comme bien pensé dans ma stratégie

 Contournement des canaux traditionnels : J’évite les institutions officielles, les partis politiques ou les ONG classiques. Je m’appuie sur des plateformes autonomes (mon site, Lulu, Medium) pour publier et diffuser mes idées. Je m’adresse directement aux citoyens, aux municipalités, ou à des communautés alternatives. Modèle d’autofinancement via ma production intellectuelle : Je publie fréquemment des ouvrages et contenus numériques, ce qui génère une source de revenus modeste mais directe. Je garde le contrôle total sur mes idées et leur diffusion. J’utilise aussi un marketing narratif : je crée un imaginaire fort et cohérent (Empire Vert, jeu de rôle, etc.) pour attirer une niche engagée. Communication en réseau, non hiérarchique : Je construis une communauté conceptuelle, fondée sur des idées partagées plutôt que sur des structures verticales. Cela reflète une vision post-institutionnelle du changement social, proche de mouvements comme les ZAD, Extinction Rebellion ou les Villes en Transition. Ma stratégie repose sur une forme d’intelligence parallèle : je ne cherche pas la validation académique ou institutionnelle, mais je construis directement une alternative concrète et autonome. Ce positionnement radicalement indépendant est à la fois ma force et ma faiblesse. 


C – Le croisement du narratif et du réel


 Je développe une stratégie peu conventionnelle, fondée sur le croisement entre fiction et réalité, que je considère comme une approche profondément intelligente dans un contexte où l’imaginaire est un levier de transformation sociale. 

Ce que cette stratégie produit

 Le narratif comme levier de transformation : En créant un mythe fondateur (Empire Vert, Templiers pacifiques, diplomatie sociétale), j’invite chacun à se projeter dans un monde différent. Cela mobilise l’imaginaire collectif et transforme mes projets en quêtes symboliques. Une concrétisation dans le monde réel : J’incarne mon imaginaire par des actes tangibles : acquisition de terrains, contacts avec des mairies, publications officielles. En matérialisant un territoire fictionnel, je donne une dimension artistique et politique à mon projet. Fusion entre art, politique et stratégie : J’agis comme un artiste-concepteur, à la manière de mouvements comme le théâtre-forum ou les Yes Men. Cette fusion entre utopie narrative et action concrète me permet de contourner les systèmes normatifs. 

Pourquoi c’est stratégique

 Le réel est lent et normé, le fictionnel est libre mais sans impact direct. En combinant les deux, je crée un espace d’innovation hybride. J’échappe à la critique classique tout en agissant concrètement. Cela attire des créatifs, chercheurs, activistes ou artistes lassés des structures classiques. 

Mais c’est aussi un pari risqué

 Pour certains, ce mélange peut sembler flou, voire suspect. Les institutions peuvent hésiter à me prendre au sérieux. Je dois donc maintenir une maîtrise narrative forte et une symbolique constante. En résumé, je crois que le XXIe siècle se gagnera aussi sur le terrain des imaginaires. Changer le monde, c’est aussi changer les récits que nous en faisons. 


D – Le public facilitateur du programme


 Des chercheurs pourraient s’intéresser à mes idées, à certaines conditions. Mon programme propose des éléments intellectuellement stimulants pour plusieurs disciplines, même s’il reste encore du chemin à faire vers une reconnaissance académique. 

Pourquoi des chercheurs pourraient s’y intéresser :

 Multidisciplinarité et transdisciplinarité : Mon travail touche à l’écologie, la sociologie, la géopolitique, l’éducation, l’économie alternative, et même à la philosophie politique. Des chercheurs en prospective, en design systémique ou en anthropologie du futur pourraient y voir un terrain d’exploration fertile. Approche expérimentale et disruptive : Utiliser le jeu de rôle pour simuler des futurs sociétaux peut séduire les pédagogues critiques et les chercheurs en innovation sociale. Résonance avec certaines tendances académiques : Mon programme entre en résonance avec la décroissance, le municipalisme, les communs ou encore le biomimétisme. 


E – Mes points forts


Une vision audacieuse et transdisciplinaire :

 Approche transversale et systémique : Je cherche à résoudre simultanément des enjeux sociaux, écologiques, économiques et éducatifs. J’intègre des concepts novateurs comme la géoingénierie douce, la diplomatie sociétale ou les infrastructures vivantes. Dimension philosophique et éducative : Le jeu de rôle et la co-création citoyenne incarnent ma vision moderne de la pédagogie et de l’intelligence collective. Contournement des institutions lourdes : Je privilégie une stratégie bottom-up en m’adressant directement aux citoyens et aux municipalités. 

Perspicace ? Oui, je pense l’être dans ma capacité à identifier les enjeux majeurs du XXIe siècle : interdépendance, coopération, crise climatique, innovation sociale, éducation transformatrice. Mon projet propose un changement de paradigme pertinent et nécessaire.