Le sous-programme LES COMMUNES CONTRE-ATTAQUENT (en anglais : THE MUNICIPALITIES COUNTER-ATTACK et en espagnol : EL CONTRAATAQUE DE LOS MUNICIPIOS), créé par Paul Elvere DELSART dans le cadre du programme international EL4DEV, est une initiative de coopération intercommunale entièrement centrée sur le sociétal. Il s’agit d’un nouveau type d’intercommunalité destiné spécifiquement aux petites municipalités, principalement celles de moins de 5000 habitants, pouvant s’étendre jusqu’à 7000. Cette initiative a pour objectif principal de favoriser l’autonomie, l’autofinancement et le rayonnement international de ces communes, tout en leur permettant de participer activement à la transformation sociétale mondiale prônée par le programme EL4DEV. Ce sous-programme repose sur un modèle de financement participatif local et public. Il fonctionne par la mise en commun des moyens de plusieurs communes qui s’associent pour financer la création d’infrastructures agroclimatiques, écotouristiques et éducatives innovantes. Ces infrastructures sont notamment les complexes expérimentaux labélisés LE PAPILLON SOURCE et les Calderas Végétales, des structures végétales verticales à fonction climatique, agricole, pédagogique, thérapeutique et touristique. Ces projets sont réalisés au sein du territoire national, mais les communes ont aussi la possibilité légale de soutenir des projets situés en dehors de leur territoire, si ceux-ci présentent un intérêt public local. Pour organiser cette coopération, les communes forment un Groupement d’Intérêt Économique à vocation sociétale, une entité juridique collective leur permettant de gérer ensemble les financements et l’exploitation des projets. Chaque groupement national est contractuellement lié au Think and Do Tank LE PAPILLON SOURCE EL4DEV, qui porte et coordonne le programme à l’échelle internationale. Ce Think and Do Tank est responsable de la conception des projets, de l’ingénierie participative, de l’accompagnement à la mise en œuvre, et du suivi de leur impact à travers un système d’information innovant appelé Big Smart Data EL4DEV. Le financement des infrastructures se fait principalement par les budgets d’investissement des communes membres, mais également par le biais d’événements participatifs artistiques et intellectuels organisés à l’échelle nationale et internationale, qui peuvent recevoir des subventions. Un financement participatif en ligne est aussi prévu, avec des contreparties non financières, permettant à des citoyens du monde entier de soutenir l’initiative. Les revenus générés par les infrastructures, notamment par l’agrotourisme, l’écotourisme, les activités éducatives et culturelles, sont équitablement répartis entre les communes participantes, indépendamment de leur taille ou de leur niveau de contribution initial. Cette équité permet de valoriser toutes les municipalités engagées et renforce la solidarité territoriale. En outre, plus le groupement grandit, plus sa capacité opérationnelle augmente, ce qui permet de financer de nouveaux sites à des coûts moindres, grâce à l’optimisation des solutions techniques déjà conçues. Le sous-programme LES COMMUNES CONTRE-ATTAQUENT est profondément non commercial. Les infrastructures ne sont pas destinées à être exploitées à des fins lucratives par des investisseurs privés, mais à servir exclusivement l’intérêt général des communes membres. Il s’agit d’un projet à vocation sociétale dont la finalité est la redistribution massive des richesses, la cohésion sociale et la coopération décentralisée entre collectivités locales. Cette initiative s’inscrit dans une vision géopolitique plus large portée par le programme EL4DEV, qui entend remplacer les structures économiques dominantes par de nouvelles unions politico-sociétales fondées sur la participation directe des peuples et des territoires. À travers LES COMMUNES CONTRE-ATTAQUENT, chaque pays peut initier une dynamique nationale de transformation par l’auto-organisation de ses petites municipalités, qui deviennent alors les piliers d’un changement structurel. En finançant les Calderas Végétales comme modules de départ, chaque complexe initié devient un vecteur de transition écologique, de renforcement des écosystèmes, de valorisation du territoire rural et d’autonomie économique. Ce sous-programme est donc bien plus qu’un projet de développement local. Il constitue un outil diplomatique et culturel de premier plan pour refonder les relations internationales sur des bases éthiques, inclusives et coopératives. Il place les petites communes au cœur d’un vaste mouvement de transformation civilisationnelle, capable d’influencer les trajectoires globales par des actions locales concertées. Ainsi, LES COMMUNES CONTRE-ATTAQUENT s’impose comme un levier stratégique pour façonner une nouvelle société, plus juste, plus durable et plus solidaire, en réconciliant les territoires avec leur potentiel créatif, environnemental et humain.