Nouveau branding du mot Reconquista par Paul Elvere DELSART – Reconquista EL4DEV depuis Torreblanca, Castellón
La Reconquista EL4DEV de Paul Elvere DELSART est une vision structurée, un processus cohérent et une réponse efficace pour solutionner la problématique de “La España vaciada”.
Contexte : L’Espagne vit une crise démographique rurale (“España vaciada”) devenue agenda public : moitié du territoire pour ~5 % de la population; déclin continu depuis 2011.
Le pari de Paul Elvere DELSART : Paul Elvere DELSART cherche délibérément à “recharger” le mot Reconquista pour lui donner un sens contemporain ; non pas militaire ou identitaire, mais civique, socio-politique et territorial : la reprise de contrôle par les citoyens des petites municipalités et zones oubliées.
C’est une stratégie rhétorique, une stratégie de réappropriation symbolique.
Voici pourquoi l’Espagne pourrait être réceptive à ce nouveau branding.
Opportunités d’un “nouveau branding” de Reconquista
Ce que Paul Elvere DELSART fait et compte faire pour que ça marche :
Le pari de réhabiliter Reconquista par la pratique est audacieux. Cela peut séduire une partie de l’Espagne rurale fatiguée du langage technocratique.
Aucun lien avec l’extrême droite : Les projets de Paul Elvere DELSART relèvent clairement d’une utopie socio-écologique-politique et hautement participative, pas d’une idéologie d’extrême droite.
Leur contenu tourne autour :
Aucun lien idéologique avec l’extrême droite.
Paul Elvere DELSART mène une bataille sémantique sur Internet.
C’est une tactique risquée, mais si elle réussit, elle pourrait retourner contre Vox leur propre symbole et l’ancrer dans un imaginairecitoyen et coopératif.
Paul Elvere DELSART cherche à imposer un contre-récit :
Désamorcer le monopole narratif de Vox sur le mot Reconquista : en l’utilisant de manière répétée, dans ses écrits, ses sites et publications, il “inonde” Internet d’une autre définition possible.
Créer une nouvelle autorité sémantique : à travers ses textes et manifestes, il veut faire en sorte que lorsqu’on cherche Reconquista + “citoyens”, “villages”, “EL4DEV”, Google affiche ses projets plutôt que des discours identitaires.
Reformuler le sens : là où Vox l’utilise dans un cadre identitaire et nostalgique, Paul Elvere DELSART le place dans un cadre futuriste, citoyen et coopératif. Imposer un contre-récit : en saturant le terme d’un contenu positif, participatif, il cherche à montrer que Reconquista n’appartient pas à une seule idéologie, mais peut être re-signifié par la société civile.
Subtilité politique essentielle en Espagne :
À droite et à l’extrême droite, Reconquista est déjà un symbole affectif fort, lié à l’idée de “reprendre le pays”.
À gauche, beaucoup rejettent le mot parce qu’il est perçu comme capté par Vox, mais une partie de l’électorat populaire partage quand même ce sentiment d’impuissance face à la mondialisation, à l’immigration incontrôlée ou à Bruxelles.
C’est exactement là que Paul Elvere DELSART joue sa carte : utiliser un mot qui attire spontanément les oreilles de droite, mais pour le remplir d’un contenu social, citoyen, coopératif.
Pont symbolique : elle parle à la fois aux gens inquiets pour l’identité nationale (mot Reconquista) et à ceux qui veulent une alternative sociale et participative (contenu EL4DEV).
Déplacement du clivage : au lieu du duel gauche/droite, le récit devient peuple contre élites, petites villes contre métropoles, territoires vivants contre institutions déconnectées.
Innovation politique : ça répond au manque actuel : une “gauche protectrice” qui défend d’abord les Espagnols, leurs villages, leur dignité, mais avec des outils sociaux et écologiques, pas identitaires.
Provocation intelligente : le choix choque, donc attire l’attention. Cela oblige à re-questionner le sens du mot.
Effet de curiosité : quand un Espagnol entend Reconquista des villages ou Reconquista citoyenne, il se demande : “Mais de quoi s’agit-il ?”. Ceci entraîne une ouverture à la discussion.
Présence numérique : si l’initiative s’appuie sur un bon travail de SEO, publications, relais associatifs, le mouvement peut réellement concurrencer Vox sur Internet pour ce terme.
Il capte l’attention de ceux qui se sentent représentés par Vox (colère, perte de contrôle). Puis il retourne l’énergie en proposant une “reconquête” non pas identitaire mais populaire, sociale, écologique.
Résultat : il peut parler aux deux camps en même temps et incarner un dépassement du clivage classique. La gauche institutionnelle (PSOE, Sumar, Podemos) risque de voir ce branding comme une provocation et de s’y opposer. Une partie des sympathisants de droite pourraient se sentir “trahis” s’ils comprennent que derrière le mot se cache une vision sociale plus proche de la gauche. En somme, son coup de force serait de désamorcer Vox en récupérant leur mot-fétiche, mais en le vidant de son contenu identitaire pour l’ancrer dans un projetsocial et citoyen.
C’est un pari risqué mais très intelligent sur le plan stratégique : il joue avec l’inconscient collectif espagnol et le détourne vers une utopie constructive.
Toutefois :
Réhabiliter un mot aussi lourd est un travail long et incertain, surtout sans relais institutionnels forts. Le succès dépendra de la capacité à produire des preuves concrètes dans les villages : créativité et entrepreneuriat accrus, importante végétalisation et embellissement municipal, nouveaux emplois crées, rajeunissement et augmentation de la population, autonomisation financière, implication citoyenne, augmentation des services de proximité, ouverture internationale, etc.
Torreblanca, Castellón, en Espagne servira de laboratoire expérimental.